Les F.F.I. au combat
rideau
FFI au combat dans paris en 1944
chars allemands à la libération de paris en 1944
En début d'après-midi, trois camions allemands débarquèrent une cinquantaine de soldats qui lâchèrent quelques rafales sur la préfecture de police. Puis trois chars surgissant sur la place du Parvis se retirèrent après que l'un d'eux ait envoyé deux obus dans la grande porte et provoqué un début de panique à l'intérieur. D'autres escarmouches suivirent aux abords de la place et du boulevard Saint-Michel où vingt-cinq véhicules allemands furent détruits ou capturés.

Le public ne savait rien, pas même les noms de ceux qui avaient pris la décision de lancer l'insurrection et allaient avoir la charge redoutable de la conduire. Le 19, peu après 8 heures, l'occupation de la préfecture de police par 2 000 agents convoqués la veille donna le coup d'envoi. On vint des quartiers environnants pour y voir flotter les trois couleurs. Mais déjà des jeunes gens en armes et portant brassard tricolore circulant à bord de voitures sur lesquelles avaient été peintes en grand les initiales FFI et des escouades de feldgrau armes pointées dans leurs camions se livraient à un chassé-croisé avec échange de coup de feu dans les rues vides.

e jour-là. les PTT se mirent en grève. Ce qui passa inaperçu car le courrier n'arrivait plus. Radio Paris arrêta ses émissions et les journaux collaborationnistes leur parution : l'éditorialiste Jean Hérold Paquis et autres voix de la propagande allemande avaient pris la clé des champs vers l'est. L'occupation et le partage de leurs locaux et de leurs imprimeries entre la presse jusqu'alors clandestine donne lieu à quelques empoignades.

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